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Les composants de la boilie (principalement)
11/04/2008 21:07
- La caséine
- Principale protéïne de lait de vache, elle compose la base des bouillettes à haute valeur nutritive. Elle contient 95% de protéïnes et ne doit pas dépasser 50% de la composition du mix.
- La lactalbumine
- Autre protéïne de lait, elle contient 85% de protéïnes et ne doit pas dépasser 20% de la composition du mix.
- L′albumine
- C′est un des composants contenu dans le blanc d′oeuf qui contient 75% de protéïnes et de nombreuses vitamines. C′est un liant puissant qui donne une peau résistante aux bouillettes après cuisson (idéale pour l'obtention d′appâts durs). Ne doit pas dépasser 10% de la composition du mix.
- Les birdfoods
- Ce sont en fait des aliments destinés aux oiseaux. Ils contiennent 15% de protéïnes et des vitamines, et augmentent la granulométrie du mix, ce qui amène une meilleur diffusion du parfum. Ils ne doivent pas dépasser 30% de la composition du mélange.
- La farine de soja
- Contient 40% de protéïnes, des graisses et des hydrates de carbone (glucides). A utiliser jusqu′à 40% de la composition du mix.
- La farine de maïs
- Contient 15% de protéïnes, des vitamines et des hydrates de carbone. Elle non plus ne doit pas dépasser 40% de la composition du mix.
- Les farines de poissons
- Contiennent 65% de protéïnes et sont très riches en graisses, elles ne doivent pas dépasser 40% de la composition du mix.
- Les farines de viande
- Contiennent 50% de protéïnes et sont également très riches en graisses, elles ne doivent non plus dépasser 40% de la composition du mix.
- Les stimulateurs d′appétit ou exhausteurs de goût
- Sont des produits à forts pourcentage de protéïnes, caséïne, caséïnate de sodium ou de calcium. Ils sont surtout intéressants en hiver, lorsque l′activité alimentaire des carpes est réduite.
- Les arômes
- Bon ben comme leur nom l′indique, les arômes sont uniquement destinés à parfumer vos bouillettes. Osez l′originalité en zones surpêchées et dosez en fonction des arômes utilisés tout en sachant que plus les eaux sont froides, moins les arômes diffusent ...
- Les colorants
- Est-ce vraiment nécessaire d′en expliquer le rôle ?
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Zones d'alimentation
11/04/2008 21:04
Les zones d′alimentation sont des secteurs riches en nourriture et donc, favorables à la pêche. Cependant, cette période de recherche de nourriture dure peu de temps et ne se fait qu′à certains moments précis dans la journée (toujours les mêmes, par exemple, sur un des plans d′eau oû j′ai l′abitude de pêcher en été : vers 7h du matin, vers 11h et vers 13h). La difficulté réside donc dans la capacité à garder ces carpes les plus longtemps possible sur le coup grâce à l'amorçage. Après chaque départ, le mieux est de faire un rappel aux pellets, si vous êtes contortionniste, si possible pendant le combat, car cela évite la fuite des poissons et diminue l′attente entre les touches. Toutefois, ne rêvez pas : si le combat dure trop longtemps et effraie les autres carpes ou si elles ont vraiment décidé de partir, he bien elles partent :).
- Tentez de voir où se situent les apports naturels de nourriture : les herbiers sur hauts-fonds sont riches en larves et petites proies, les arbres surplombant l′eau apportent fruits et insectes, les rochers abritent moules et écrevisses, les arrivées d′eau apportent de la nourriture véhiculée par le courant, en particulier après les orages, les fosses recèlent des débris alimentaires, les feuilles de nénuphars hébergent escargots et larves, les obstacles immergés débordent de nourriture, ... Observez et tentez votre chance : il s′agit bien souvent là de hotspots qui regorgent de poissons !
- Essayez de repérer les marmites, signes que la carpe est sans doute sur une zone d′alimentation.
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le silure à la dérive
10/04/2008 20:19
On pratique cette technique surtout le matin et le soir, au-dessus des fosses, des resserrements profonds, tout types de postes où les silures aiment se cantonner en été.
Le sondeur permet de vérifier la présence de poissons entre deux eaux ou près du fond (le silure est facilement identifiable de par sa taille). Le clonk est à utiliser avec parcimonie car le poisson peut s’en méfier, notamment les beaux sujets. On le réserve aux cas où le sondeur ne montre rien (poissons collés au fond), et seulement après quelques passages silencieux.
Le montage se compose d’un gros hameçon triple surmonté d’un plomb peint ou à jupe de 200 à 300 g (pour rester vertical même en dérive).
Le bas de ligne (10-20 cm) est facultatif (poissons méfiants), le triple pouvant être fixé au plomb.
La ligne est en tresse 40 à 55/100, tenue à la main avec un gant. L’hameçon est garni de vers canadiens ou lanières d’encornets.
La tenue à la main permet de garder la ligne sous le bateau pour la voir au sondeur, mais aussi de donner et reprendre du fil très vite pour mettre le montage à la hauteur d’un silure repéré sur le sondeur. Cette vitesse de réaction est la clef du succès. Le montage est animé de petites tirées pour agacer le silure. La touche peut être violente ou au contraire très subtile. Ferrer avec le bras, puis lâcher la tresse et s’emparer de la canne pour combattre le poisson.
Les spécialistes préfèrent une canne à fil intérieur, qui évite le risque d’enroulement de la tresse autour des anneaux au moment de la reprise en main.
Avec les grosses chaleurs, le silure devient capricieux et sa pêche plus technique. Une méthode régulière consiste à dériver en bateau, les yeux rivés sur le sondeur, et à présenter un appât à la bonne hauteur, animé sous le nez du poisson. Le clonk est optionnel et aide à réveiller les « dormeurs ».
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le silure à la bouée
10/04/2008 20:16
C'est une pêche de précision qui permet d'insister sur un poste en présentant un gros vif entre deux eaux ou en surface, de la façon la plus naturelle possible. Ce montage n'étant pas destiné à être déplacé, le choix du poste doit être fait avec soin, c'est de lui que dépend le succès. On retient en général une zone d'une profondeur de 2-3 mètres, riche en poissons blancs, et présentant quelques obstacles : roselière, jeunes pousses de nénuphars, arbre isolé, embâcle, etc. Au printemps, par temps calme, il n'est d'ailleurs pas rare de voir des silures patrouiller sur ces secteurs, y compris en milieu de journée.
La mise en service du montage exige l'utilisation d'une petite embarcation (bateau gonflable, annexe). On place en premier la bouée, lestée d'un poids de 6-7 kg, sur le poste convoité. La canne est placée en position verticale sur un piquet bien enfoncé et très solide. Frein desserré, on s'éloigne de la rive avec le montage en déroulant la ligne. Un brin de fil cassant en nylon 28/100 relie l'émerillon à la bouée. De retour sur la rive, le frein est serré à la limite de rupture de la tresse, et on tend la ligne de façon à ce que seul le vif et le bas de ligne touchent l'eau. Ainsi on évite de prendre les débris flottants, et à la touche, le cassant claque tout net. Il est possible d'avoir des touches à toute heure du jour, notamment si l'eau est un peu piquée. Inutile de multiplier les bouées, sur un poste identifié deux montages suffisent et limitent les risques d'emmêlages.
Les meilleurs vifs sont la tanche et le carpeau, de 300g à 1kg. La grosse brème est aussi très prisée. Le meilleur armement consiste en un tandem de gros hameçons triples, l'un piqué dans le dos, l'autre dans la nageoire pectorale. Ainsi le silure se pique à la touche, et en se débattant explose le cassant.

1° Pour la bouée, et ce même en fleuve, un modèle dont le volume correspond à un petit ballon de football suffira largement à garder tout le système en place.
2° Le lest doit être adapté à la taille de la bouée, ne jetez pas à l’eau un poids de 50 kg, vous aurez toutes les peines du monde à placer correctement votre montage ! Il vous faut trouver le compromis idéal poids du lest / force du courant / résistance de la bouée. Faites preuve d’imagination, un petit seau à mayonnaise rempli de béton fait un très bon lest que l’on peut perdre sans trop de regrets (sauf évidemment de la pollution engendrée...)
3° Le lien entre la bouée et le lest est une fine cordelette en nylon du genre de celle qui sert à emballer les cartons. Vous pourrez ainsi facilement la couper au cas ou une votre prise irait malheureusement s’enrouler autour du montage.
4° Un morceau de tresse d’1 m minimum sera nouée à l’anneau du sommet de la bouée, le but étant d’écarter au maximum le vif de la bouée.
5° Dans cette tresse enfilez un flotteur d’une quarantaine de grammes attachez un émerillon à agrafe et bloquez le flotteur avec un stop float (ou un une petite cendrée), vous pouvez également acheter un système « tout fait » comme celui-ci.

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